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Dossier : Les moyens de paiement en ligne

Sans pour autant signer la disparition totale de la carte bancaire ou du chèque qui, en 2005, représentait encore 1% des moyens de paiement utilisés par les clients de Fnac.com des solutions alternatives rencontrent un succès croissant. Avec l'arrivée de Google sur ce marché, nous faisons le point sur les différentes solutions offertes au cyberacheteur.

En France, la grande majorité des cyberacheteurs privilégient aujourd'hui la carte bancaire comme moyen de paiement en ligne. Mais avec la forte progression du e-commerce, d’autres solutions voient le jour. Elles répondent à la diversité de l’offre et peuvent séduire une clientèle encore réticente à l’achat en ligne.

Observez les moyens de paiement proposés par la majorité des sites marchands français et vous constaterez que le célèbre carte bleue (« CB – carte bancaire » en réalité puisqu’il s’agit d’une marque comme une autre…) y est presque systématiquement proposée. Le paiement par carte bleue est largement plébiscité par les cyberacheteurs, certes, mais il a ses limites. D’une part il est plafonné et d’autre part, même si le commerce en ligne inspire de plus en plus confiance, certains consommateurs potentiels frissonnent encore à l’idée de communiquer leur numéro de CB (Il en existe bien plus qu’on ne le croit). Pour contourner le problème, les marchands, en quête permanente de nouveaux débouchés, proposent des solutions de plus en plus originales. Sans pour autant signer la disparition totale de formules en perte de vitesses - tel le chèque qui représentait encore 1% des moyens de paiement utilisés par les clients de Fnac.com en 2005 ces solutions alternatives rencontrent un succès croissant.
Des solutions alternatives

Proposées par un grande nombre de banques dans l’Hexagone dont la Société Générale, la Caisse d’Epargne et la Banque Populaire, une carte virtuelle baptisée e-carte bleue est présentée comme « La façon la plus simple d'acheter sur tous les sites français » par la Banque Postale. Principal avantage, vous ne communiquez pas votre numéro de CB au moment de passer commande.

Le fonctionnement de cette e-carte bancaire est on ne peut plus simple. Avec l’accord de votre banque vous téléchargez une application qui va créer une carte virtuelle dynamique. Celle-ci génère un numéro semblable à celui de votre CB mais à usage unique. C’est ce numéro que vous utilisez pour régler votre « panier ».

Depuis quelques années on assiste également à la montée en puissance d’un autre moyen de paiement : la carte privative. Généralement liée à un prêts à la consommation ou à des facilités de paiement, elle représente déjà presque 10% des solutions utilisées par les cyberacheteurs (en France) et l’offre en la matière va se multiplier dans les années à venir. Elle s’appelle Kangourou, Cofinoga, Fnac, Surcouf et représente souvent des marques déjà établies dans le secteur. Les internautes s’en servent sur les sites partenaires de la carte. Ex / avec une carte Cofinoga vous achetez sur Cdiscount ou telemarket.fr, la carte Fnac autorise à régler chez Verbaudet (www.vertbaudet.fr)….

L’avenir du paiement en ligne passe également par le développement de solutions adaptées au petits paiements et aux produits dématérialisés dont l’offre est en forte croissance (téléchargez-moi dit-on chez VirginMéga !). Après les appels téléphoniques surtaxés facturés directement sur votre facture téléphonique, d'autres ont déjà fait leur apparition comme les tickets à gratter de Ticket-Surf. D’un montant de 15 à 30 €, vous les achetez chez certains buralistes de la région parisienne, lyonnaise et le nord de la France, sur le site du groupe ou en envoyant un chèque. Les sites partenaires vendent de la musique, de la VOD (vidéo à la demande), presse en ligne ou jeux. Les pré-payés Néosurf fonctionnent sur le même principe. L’internaute muni d’une carte de 10 à 50€ achetée chez un des 33000 buralistes de l’Hexagone réalise son achat en se connectant sur le site de Neosurf (l’offre va des extraits de film hot distribués par Colmax au développement de photo chez Mypixemania en passant par l’achat d’un jeu gameloft…) ou directement sur un des sites partenaires.

Porte-monnaie virtuel


Le terme renvoie naturellement au système Paypal ! Propriété de Ebay, la marque bénéficie de la force de frappe du géant américain. C’est un sytème bien adapté au business en CtoC (mais pas seulement…), il est plébisité par les cyberacheteurs dans le monde entier. Gratuit pour l’acheteur mais payant pour le vendeur, Paypal opère dans une catégorie où la concurrence va s’intensifier. En effet, la société Moneybooker gagne des parts de marchés dans les pays anglo –saxon et ce n’est pas fini puisque que Google entre dans la course. Il défie Ebay en annonçant la sortie imminente de son module de paiement en ligne. Le moteur de recherche ne lui a pas encore attribué de nom mais sa force de frappe est telle qu’il saura trouver les arguments pour convaincre les cyberacheteurs d’adopter son service. Une affaire à suivre.